BY MARIE rencontre

Michel Klein 

Michel Klein et BY MARIE, c’est une aventure qui dure aux allures d’évidence.
Depuis plusieurs saisons, tant ils partagent de valeurs et de vision de la mode,
Marie Gas propose dans ses boutiques les créations de celui qui est devenu son ami.


Cet été, le créateur a décidé d’affirmer un peu plus sa volonté de faire une mode qui lui ressemble:
inspirée et farouchement libre. Il les présente donc désormais sous le nom de code « Mimi Liberté ».
Michel Klein nous reçoit dans son appartement parisien, un endroit forcément capital,
tant lui et sa mode sont marqués par la ville lumière.





Michel, vous considérez-vous comme Parisien?

Bien entendu et je le revendique ! Je suis né à Paris, j’y ai fait ma vie et ma carrière. Il y a dans l’air parisien quelque chose qui m’a toujours poussé à créer et avancer: un mélange d’audace et d’understatement. Ici, on peut en faire plus, mais ne jamais en faire trop.

Vous avez des souvenirs d’enfance marquants de Paris?

Plus que cela… J’étais au Café de Flore à 4 ans, chez Lipp à 5 ans, au Bon Marché à 6 ans. C’est sûrement ce qui a fait que je suis un prototype d’intello de la Rive gauche… qui habite désormais Rive droite.

Vous avez en effet traversé la Seine pour vous installer près du Palais Royal…

Parce que le 6ème et le 1er arrondissement de Paris sont finalement très semblables. On pourrait les échanger ! Ce sont des arrondissements centraux mais dans lesquels on voyage: on y trouve d’ailleurs les meilleurs restaurants italiens, japonais, coréens…

Et pourquoi avoir choisi le Palais Royal pour y installer votre appartement?


Parce que je suis paresseux et que mon studio est au coin 
de la rue !


Avez-vous un jour pensé à quitter Paris?


Oui, plus jeune, mais mon rêve de vivre aux Etats-Unis avait quelque chose d’un peu utopique. Et puis, tous les matins, je me dis pendant quelques minutes que je veux partir ... Avant de réaliser que je ne pourrais vraiment pas habiter ailleurs. Aujourd’hui dès que je quitte Paris, j’ai immédiatement envie d’y revenir. 
Et d’y cuisiner.

Paris est-elle encore la capitale de la mode?


Oui, certainement, mais notamment parce que les meilleurs étrangers y viennent travailler.

« Il y a quelque chose d’inexplicable
dans l’essence de la Parisienne,
c’est ce qui fait sa magie. »

Et la Parisienne, dans tout cela, est-ce un mythe?


Pas du tout ! Je suis ou j’ai été très proche de Loulou de la Falaise, Caroline de Maigret, Inès de la Fressange, Sarah Lavoine. Ce sont de « vraies » parisiennes, des femmes au style propre, libre et affirmé. Il y a quelque chose d’inexplicable dans l’essence de la Parisienne, c’est ce qui fait sa magie. D’impalpable, mais qui existe bien.

Et vous y pensez à toutes ces femmes quand vous créez?


Continuellement. Il n’y a pas une des pièces que j’ai dessinée qui n’est pas empreinte d’une de ces femmes. Mes créations doivent avant toute chose plaire à mes amies.

Vous les observez donc beaucoup, ces amies?


Bien sur que oui, et comme je vous ai dit que j’étais fainéant, ce sont même elles qui viennent à moi (rires) ! Plus sérieusement, j’adore recevoir, et j’organise beaucoup de dîners chez moi. Où d’ailleurs Marie Gas est souvent présente !

Justement, quelle est votre relation avec Marie Gas?


Lorsque nous nous sommes rencontrés, Marie m’a tout de suite plu. Elle a une sincérité qui manque au milieu de la mode. Et cela se retranscrit dans ses boutiques. BY MARIE, plus que des concept-stores, c’est le dressing d’une amie ! Elle a une manière incroyable de s’approprier les collections des créateurs pour les associer et les rendre concrètes, vivantes et désirables. Et donc avec elle, même le travail devient un plaisir.

Et la Parisienne, dans tout cela, est-ce un mythe?


Pas du tout ! Je suis ou j’ai été très proche de Loulou de la Falaise, Caroline de Maigret, Inès de la Fressange, Sarah Lavoine. Ce sont de « vraies » parisiennes, des femmes au style propre, libre et affirmé. Il y a quelque chose d’inexplicable dans l’essence de la Parisienne, c’est ce qui fait sa magie. D’impalpable, mais qui existe bien.

Et vous y pensez à toutes ces femmes quand vous créez?


Continuellement. Il n’y a pas une des pièces que j’ai dessinée qui n’est pas empreinte d’une de ces femmes. Mes créations doivent avant toute chose plaire à mes amies.

Vous les observez donc beaucoup, ces amies?


Bien sur que oui, et comme je vous ai dit que j’étais fainéant, ce sont même elles qui viennent à moi (rires) ! Plus sérieusement, j’adore recevoir, et j’organise beaucoup de dîners chez moi. Où d’ailleurs Marie Gas est souvent présente !

Justement, quelle est votre relation avec Marie Gas?


Lorsque nous nous sommes rencontrés, Marie m’a tout de suite plu. Elle a une sincérité qui manque au milieu de la mode. Et cela se retranscrit dans ses boutiques. BY MARIE, plus que des concept-stores, c’est le dressing d’une amie ! Elle a une manière incroyable de s’approprier les collections des créateurs pour les associer et les rendre concrètes, vivantes et désirables. Et donc avec elle, même le travail devient un plaisir.

Du plaisir d’ailleurs, vous en prenez toujours à dessiner?


Il n’y a que ça qui me fait avancer. C’est pour cela que ma dernière collection se présente sous l’égide « Mimi Liberté ». Je ne peux plus cacher mes désirs…


Ce nom c’est parce que vous trouvez que la mode ne va dans le bon sens aujourd’hui?


Je pense que tout devient trop anecdotique, tout est marketing. On ne prend plus assez de risque et donc, il n’y a plus d’électrochocs, comme pouvaient être certaines collections des grands couturiers. Le seul risque de la mode est d’être sage. Elle l’est devenue, malheureusement.

Avez-vous encore un rêve de créateur?


Faire la décoration d’un avion. Mais seulement s’il est à moi !
(rires)

Votre plus grande fierté?


De pouvoir encore répondre à des interviews.
Cela veut dire que je sors encore des collections.

Finissons sur Paris, puisque nous avons commencé avec la ville lumière. Si une jeune fille y arrivait aujourd’hui, quel conseil pourriez-vous lui donner?


D’aller prendre un petit-déjeuner au Café de Flore.
C’est ce que j’avais conseillé à Jerry Hall.